« Un commencement, est un moment d’une délicatesse extrême. » m’a dit un jour une princesse*, et c’est bien avec délicatesse et maîtrise que cette édition du Connect Skaturbanism Festival a été lancée ; en deux temps d’abord avec un workshop en collaboration avec l’ESSCA – School of Managment, encadré par Juliette Evon et Jean-Sebastien Lacam sur le thème « Sciences et skateboard ». Onze participants internationaux nous y ont présenté leurs recherches, partagé leur passion, leurs réflexions et études à la croisée entre sociologie, ethnographie, urbanisme et dynamiques territoriales et identitaires ; échangeant et proposant ainsi d’extraordinaires perspectives pour la communauté skate.

En début de soirée donc, a eu lieu le lancement officiel présenté par Léo Valls et Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux – sur ceci je ne peux que surligner et souligner toute l’importance et la symbolique de voir un Maire non seulement accueillir une foule de skateurs mais surtout de parler de fierté, d’une sincère joie d’être représentant d’une ville qui n’est pas seulement accueillante envers les skateurs, mais qui se veut aussi lieu de développements et possibilités – qui nous ont invités à aller découvrir expositions, sessions de skate organisées et modules de skates disposés à travers la ville, à venir écouter les panels et rencontrer, échanger, connecter.

Comme toute soirée de lancement, il s’agissait de célébrer et de se retrouver, et quoi de mieux pour ceci qu’une sélection de projection de vidéos premières en commençant avec Rémi Luciani qui nous a entraîné cavaler avec sa dernière vidéo « Monstro de Bangkok » entre rubans de lumière et de bitume, didjeridoo et coucher de soleil liquides sur les talons de Ben Koppl, Léo Valls, Tony Runsawang et Charles Myatt entre spots street et bâtiments sacrés, nous laissant émerveillés et dans un tourbillon
psychédélique avant de revenir à Bordeaux avec le projet présenté par DC Shoes « The Plaza Project – Koening episode ». Une part familiale qui a tout, tricks, sourires, rythme, amitié, flow, et tout ceci sur une seule et même plaza, iconique et tellement symbolique de l’histoire skate de la ville.
Enfin, ça ne serait pas un début de skate festival bordelais sans une projection Magenta, une part/documentaire qui n’est pas juste un film de skate, mais aussi un film sur le skate, sur ce qu’être un skateur signifie et qui rend hommage à toute une histoire de marque, ainsi qu’aux membres d’un team a son image : généreux, curieux, créatifs et fraternels.
En somme j’espère que tu, vous avez passé une délicieuse soirée, avez souhaité un joyeux anniversaire à David Manaud, et êtes prêts pour cette nouvelle journée avec un programme toujours plus exceptionnel.

*(un verre pour le.la premiere.e qui saura me donner la ref, indice : première phrase d’intro d’un film de science-fiction)
Paule Cosmao